15 Novembre 2017
Cher·e·s néo·hébertistes,
J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de notre article de nature anthropo-historique co-écrit par Philippe Liotard et moi-même sous l'intitulé "Voyage entre les corps au tournant des XIXe et XXe siècles". Le contexte est la toile de fond des corps entre lesquels Georges Hébert (1875-1957) rationnalisera son approche empirique afin de jeter les bases de sa Méthode naturelle d'éducation physique, virile et morale.
Résumé : "À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, en France, l’esprit positiviste s’oriente vers une corporéité rationnelle depuis des modèles de corps naturellement exceptionnels à des corps extrêmement travaillés. À partir d’une description des corps forains, des corps de travailleurs manuels et des corps de culturistes, l’analyse met en évidence comment l’imaginaire scientiste définit entre ces corps des données éducatives permettant de se rapprocher d’une norme corporelle idéale, formelle et fonctionnelle."
Par ailleurs, il me semble que l'ensemble de l'ouvrage, dans lequel est publié l'article, qui regroupe les actes du colloque : "Entre les corps. Les pratiques émersiologiques aujourd'hui (cirques, marionnettes, performance et arts immersifs)", organisé par B. Andrieu et C. Thomas, en 2016, au Centre national des arts du cirque, devrait vous intéresser.
Vous retrouverez les informations utiles sur http://www.editions-harmattan.fr/index.asp….
En vous souhaitant bonnes pratiques et d'agréables lectures hébertistes 📚
Commandez le livre ENTRE LES CORPS - Les pratiques émersiologiques aujourd'hui (cirques, marionnettes, performance et arts immersifs) - Actes du colloque des 7 et 8 octobre 2016 au Centre national...
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=54935&razSqlClone=1
L'art vivant implique le corps dans la création d'une esthétique intercorporelle : relation directe avec le public, échanges entre les partenaires, émersion de sensations intimes. Par le contact tactile des mains, des corps et des peaux, des informations invisibles sont activées dans les réseaux nerveux, hormonaux et cérébraux. Ainsi, les artistes se reconnaissent par la projection de leur espace corporel qui repose sur une sensibilité empathique, dans une reconnaissance affective et sur une résonance motrice.